La Beldiane, frégate à vapeur de sorabe
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La Beldiane, frégate à vapeur de sorabe
La Beldiane rentrait au port, comme le reste des bateaux sorabes. Le départ de la vaste flotte belondo-édorano-zollernoise soulageait le commandement de la frégate qui pouvait désormais entrevoir une échappatoire au désastre qui s'annonçait quelques heures auparavant. Sur le pont, le Commandant Nathaniel Rousquet ordonnait à ses hommes de replier les voiles et de laisser la vapeur faire son office ; le bâtiment, puissant de 700 chevaux laissait désormais le charbon faire tourner ses deux hélices pour rentrer dans Port-Princier à une vitesse maximale de 12 noeuds.
Contrairement à de nombreux équipages sorabes, celui de La Beldiane avait quelque chose de particulier.
Déjà, son Commandant était croyant! On l'entendait souvent beugler ses ordres puis psalmodier des prières en référant chaque acte à la bénédiction de Dieu ou de Saint-Sevan. Contrairement à ce que les religieux syistes pensaient, ce n'était pas leur Grand-Pontife qui était Illuminé, c'était lui! Il portait même un uniforme de marine, noir aux boutons d'or, déclarant à qui voulait l'entendre que c'était là la tenue d'un véritable officier de marine, fut-il pirate sorabe!
Ensuite, les hommes étaient choisis pour leur obéissance sans borne et leur refus de toucher à la picole pendant ses missions en mer. La rumeur disait que le Commandant Rousquet avait perdu son premier navire alors que ses hommes, aussi ronds que des queues de pelle n'avaient pas réussi à tenir leur poste. Depuis, l'alcool était interdit quand ils partaient arraisonner quelque navire marchand en mer Océance ou vers Yrusalem.
Enfin, La Beldiane avait plus l'air d'un bâtiment de plaisance que d'un navire militaire sorabe. Briqué tous les jours, repeint chaque année, sans canons apparents, il ne faisait pas frémir dans l'optique d'une longue-vue ; il fallait attendre que ses vingt-huit bouches déversent leurs boulets pour se rendre compte qu'il s'agissait de pirates.
Une fois à quai, le Commandant Rousquet reconnu les pavillons d'un navire belondo-syiste. Sans rien dire, il rejoignit sa cabine où il comptait se reposer un peu, persuadé que tôt ou tard il serait amené à combattre la ligue des Etats impérialistes.
Contrairement à de nombreux équipages sorabes, celui de La Beldiane avait quelque chose de particulier.
Déjà, son Commandant était croyant! On l'entendait souvent beugler ses ordres puis psalmodier des prières en référant chaque acte à la bénédiction de Dieu ou de Saint-Sevan. Contrairement à ce que les religieux syistes pensaient, ce n'était pas leur Grand-Pontife qui était Illuminé, c'était lui! Il portait même un uniforme de marine, noir aux boutons d'or, déclarant à qui voulait l'entendre que c'était là la tenue d'un véritable officier de marine, fut-il pirate sorabe!
Ensuite, les hommes étaient choisis pour leur obéissance sans borne et leur refus de toucher à la picole pendant ses missions en mer. La rumeur disait que le Commandant Rousquet avait perdu son premier navire alors que ses hommes, aussi ronds que des queues de pelle n'avaient pas réussi à tenir leur poste. Depuis, l'alcool était interdit quand ils partaient arraisonner quelque navire marchand en mer Océance ou vers Yrusalem.
Enfin, La Beldiane avait plus l'air d'un bâtiment de plaisance que d'un navire militaire sorabe. Briqué tous les jours, repeint chaque année, sans canons apparents, il ne faisait pas frémir dans l'optique d'une longue-vue ; il fallait attendre que ses vingt-huit bouches déversent leurs boulets pour se rendre compte qu'il s'agissait de pirates.
Une fois à quai, le Commandant Rousquet reconnu les pavillons d'un navire belondo-syiste. Sans rien dire, il rejoignit sa cabine où il comptait se reposer un peu, persuadé que tôt ou tard il serait amené à combattre la ligue des Etats impérialistes.
Nathaniel Rousquet- Messages : 15
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 59
Localisation : Lusance
Re: La Beldiane, frégate à vapeur de sorabe
Le pirate Rousquet était une personnalité tout à fait atypique. Dans les échoppes sorabes, on discutait souvent de lui, souvent avec médisance. Tantôt, il était perçu comme un excellent capitaine, qui avait su canaliser la folle et désordonné énergie sorabe dans un carcan rigoureux. Tantôt, on le percevait comme une menace. C'était un homme qui a trop vouloir en faire se démarquer du monde sorabe.
Les modernistes l'appréciaient. Rousquet avait parfaitement intégré les exigences de la marine moderne, sobriété et discipline. Par contre, certains traditionalistes voyaient en lui un potentiel espion belondaure ...
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