Pêche en haute-mer
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Pêche en haute-mer
Depuis le conflit zollerno-sorabe, qui s'était transformé en mauvais vaudeville avec l'immixtion belondaure, le Mer Océane était devenue impraticable pour les pirates sorabes. L'Empire d'Edoran, qui s'était senti soudainement mué en gardien des eaux internationales, empêchait les navires de quitter Port-Princier.
Pour autant, l'affaire du Cap d'Edredonie avait contraint les édoranais à lever leur blocus et à envoyer leurs patrouilles vers la cité édorano-krasslandaise. Il avait suffit de quelques échanges diplomatiques houleux entre deux puissances en berne pour que soudainement, Sorabe disparaisse de leurs préoccupations. Il n'en fallut pas plus à Nathaniel Rousquet pour rappeler son équipage et engager quelques vide-bouteille dans les tavernes du Lusance.
Hasard bienheureux du calendrier cosmique, ce fût par une nuit de nouvelle lune que l'ancre fut levée et que la frégate à vapeur quittât le port de la capitale. La Beldiane, malgré sa peinture blanche, n'était guère visible que dans les lueurs fades des éclairages du port ; seul le phare la détachait par intermittence de l'encre noire sur laquelle elle voguait. Le bâtiment longea rapidement la côte vers le sud.
Malgré le froid glacial et une mer agitée, rien ne semblait entacher la joie des membres d'équipage. Voilà plusieurs mois qu'ils attendaient la première occasion pour repartir au large et s'en prendre à quelque navire marchand chargé de produits luxurieux.
Pour autant, l'affaire du Cap d'Edredonie avait contraint les édoranais à lever leur blocus et à envoyer leurs patrouilles vers la cité édorano-krasslandaise. Il avait suffit de quelques échanges diplomatiques houleux entre deux puissances en berne pour que soudainement, Sorabe disparaisse de leurs préoccupations. Il n'en fallut pas plus à Nathaniel Rousquet pour rappeler son équipage et engager quelques vide-bouteille dans les tavernes du Lusance.
Hasard bienheureux du calendrier cosmique, ce fût par une nuit de nouvelle lune que l'ancre fut levée et que la frégate à vapeur quittât le port de la capitale. La Beldiane, malgré sa peinture blanche, n'était guère visible que dans les lueurs fades des éclairages du port ; seul le phare la détachait par intermittence de l'encre noire sur laquelle elle voguait. Le bâtiment longea rapidement la côte vers le sud.
Malgré le froid glacial et une mer agitée, rien ne semblait entacher la joie des membres d'équipage. Voilà plusieurs mois qu'ils attendaient la première occasion pour repartir au large et s'en prendre à quelque navire marchand chargé de produits luxurieux.
Nathaniel Rousquet- Messages : 15
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 59
Localisation : Lusance
Re: Pêche en haute-mer
Frédéric Ier de Lusance en avait eu des sueurs froides, et pourtant, la crise était passé, l'anéantissement de Sorabe repoussé.
Il se disait que belondaures et zollernois statueraient sur le sort de la Sorabe lors de la prochaine réunion de la Triple-Alliance à Zollenhafen. En attendant, Frédéric avait le répit nécessaire pour renforcer sa flotte et continuer à se trouver, par le verbe, des alliés dans le micromonde.
Après avoir échappé de peu à la destruction complète, la flotte sorabe sortait de ses ports. Son chef incontesté, Frédéric de Lusance, avait acquis toujours plus de prestige après avoir évité une catastrophe. Avec fort peu de modestie, Frédéric se voyait déjà comme l'un des meilleurs, si ce n'était le meilleur, amiral du micromonde.
Après que la pression eut retombé, les sorties des corsaires sorabes reprirent. Si la Mer Océane était toujours étroitement surveillé, on pouvait par la ruse et la prudence faire de jolies prises. Quant aux mers du Sud, elles étaient toujours aussi facile d'accès et peu défendu. Si l'on risquait moins de s'y faire trouer la peau, il n'empêchait que les cales skotinéques, avaroises, ou aldarnorine étaient moins fournies ...
Il se disait que belondaures et zollernois statueraient sur le sort de la Sorabe lors de la prochaine réunion de la Triple-Alliance à Zollenhafen. En attendant, Frédéric avait le répit nécessaire pour renforcer sa flotte et continuer à se trouver, par le verbe, des alliés dans le micromonde.
Après avoir échappé de peu à la destruction complète, la flotte sorabe sortait de ses ports. Son chef incontesté, Frédéric de Lusance, avait acquis toujours plus de prestige après avoir évité une catastrophe. Avec fort peu de modestie, Frédéric se voyait déjà comme l'un des meilleurs, si ce n'était le meilleur, amiral du micromonde.
Après que la pression eut retombé, les sorties des corsaires sorabes reprirent. Si la Mer Océane était toujours étroitement surveillé, on pouvait par la ruse et la prudence faire de jolies prises. Quant aux mers du Sud, elles étaient toujours aussi facile d'accès et peu défendu. Si l'on risquait moins de s'y faire trouer la peau, il n'empêchait que les cales skotinéques, avaroises, ou aldarnorine étaient moins fournies ...
Frédéric Ier de Lusance- Messages : 65
Date d'inscription : 01/10/2012
Re: Pêche en haute-mer
Les Jeux Microlympiques d'Hiver qui se tenaient au Bangana avaient décuplé l'activité maritime en Mer Océane et particulièrement au large de Prya et de l'ancienne Ydémos ; du pain béni comme les marins de la Beldiane l'entendaient dire de la bouche de leur capitaine. En plus des navires chargés de marchandises - dont la quantité avait cru exponentiellement au nombre de nations participantes -, nombreux étaient les bateaux privés qui voguaient çà et là.
Il ne fallu donc que quelques jours pour que la frégate à vapeur remplisse ses cales d'objets de valeur. Nathaniel Rousquet n'avait pas hésité à s'en prendre à huit navires de plaisance en un seul après-midi. Au milieu des femmes et enfants, le personnel d'équipage ne menait pas large et laissait le bateau ouvert aux pirates sorabes qui tâchaient de ne pas trop en profiter. Cette expédition, salvatrice pour le moral des hommes, allait sûrement en amener une seconde juste après la fin desdits Jeux. Pour sûr, les bourses de seraient allègrement vidées au Bangana, mais Rousquet et ses sommes savaient qu'ils pécheraient encore de beaux poissons.
Il ne fallu donc que quelques jours pour que la frégate à vapeur remplisse ses cales d'objets de valeur. Nathaniel Rousquet n'avait pas hésité à s'en prendre à huit navires de plaisance en un seul après-midi. Au milieu des femmes et enfants, le personnel d'équipage ne menait pas large et laissait le bateau ouvert aux pirates sorabes qui tâchaient de ne pas trop en profiter. Cette expédition, salvatrice pour le moral des hommes, allait sûrement en amener une seconde juste après la fin desdits Jeux. Pour sûr, les bourses de seraient allègrement vidées au Bangana, mais Rousquet et ses sommes savaient qu'ils pécheraient encore de beaux poissons.
Nathaniel Rousquet- Messages : 15
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 59
Localisation : Lusance
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